« Bataille de cavalerie », Francesco Guiseppe CASANOVA
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Très belle bataille de cavaliers dans une plaine proche d’une forêt. Huile sur toile vibrante du grand maître italien Casanova. Ce tableau est illustré dans le livre « I pittori di battaglie » de Giancarlo Sestieri, éditions Luca, 1999, p 265. Une œuvre rare sur le marché.
Dim : H 61 cm x W 74 cm – avec cadre H 84 cm x W 96 cm
Ecole italienne du 18e siècle.
Lit : Francesco Giuseppe Casanova est un peintre de batailles et graveur italien qui travaille pendant la seconde moitié du 18ème siècle pour de nombreuses cours européennes.
Fils d’une actrice débutante à Londres, il est le frère cadet du célèbre diplomate vénitien Giacomo Casanova et profite des relations de ce dernier pour promouvoir ses œuvres. La biographie de son frère Giacomo mentionne la dureté des conditions de ses débuts de carrière comme peintre dans l’atelier de Gianantonio Guardi. Il passe ensuite dans l’atelier du peintre et scénographe de renom Antonio Joli qui travaillait assidûment dans les deux théâtres appartenant à la famille Grimani. Casanova ayant ensuite décidé de changer de genre, il passe dans l’atelier de Francesco Simonini, un peintre de batailles qui prenait Le Bourguignon comme modèle. Installé à Paris en 1751, il se rend, l’année suivante, à Dresde, où il restera jusqu’en 1757, passant son temps à copier les meilleurs tableaux de bataille de la galerie des Électeurs de Saxe. À son retour à Paris en 1758, il passe, pour parfaire sa formation, dans l’atelier de Charles Parrocel. Outre des tableaux de batailles, Casanova peint des paysages avec des figures et des bovins, ainsi que des sujets pastoraux. Ses œuvres de jeunesse sont saluées par la critique de Diderot lui-même. Obtenant les faveurs de l’Académie royale de peinture et de sculpture, il expose au Salon dès 1763. Il sert au cours de sa longue carrière les plus puissants princes européens d’Europe parmi lesquels Catherine II de Russie, le Grand Condé, le prince-électeur de Saxe Frederic II. C’est aussi sans doute vers 1770 qu’il peint la série de quatre « Catastrophes » conservée au musée des Beaux-Arts de Rennes. En 1783, fuient un second mariage désastreux, il se réfugie à Vienne, grâce à l’amitié du prince de Ligne, il fait la connaissance du ministre, le prince Kaunitz, et atteint le sommet de son succès. Il semble qu’outre son habileté en tant que peintre, le prince de Ligne appréciait sa conversation particulièrement brillante et son caractère extraverti, semblable à celui de son frère Giacomo, dont le prince était et resta l’un des amis les plus dévoués.
Dans les années suivantes, il continue à servir une clientèle institutionnelle. Ses principaux tableaux sont ceux dans lesquels il représente les batailles gagnées par le prince de Condé, et ceux qu’il exécute pour l’impératrice Catherine II de Russie, représentant les victoires remportées par les Russes sur les Turcs. Nombre de ses tableaux sont achetés ou commandés par cette dernière7 et aujourd’hui conservés à Saint-Pétersbourg au musée de l’Ermitage. Casanova connaît également un grand succès comme auteur de cartons de tapisseries et de tissus représentant généralement des paysages ruraux. Cette activité secondaire à celle d’artiste lui apporte des bénéfices énormes. De 1770 à 1787, il travaille dans ce domaine avec la manufacture royale de Beauvais.
Ses œuvres sont désormais présentes dans les plus grands musées européens de l’Hermitage au Louvre. En France, outre le Musée Condé, des musées régionaux tels que ceux de Bordeaux, Rennes, Brest ou Grenoble possèdent ses œuvres. Outre la collection, son œuvre fait l’objet de plusieurs études.
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