Paire de chandeliers aux victoires ailées d’après Pierre Philippe Thomire

Epoque Empire -Restauration

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Paire de candélabres raffinés en bronze doré représentant des victoires ailées tenant cinq branches. Les Victoires ailées, symboles du triomphe militaire, étaient un élément essentiel de la décoration napoléonienne. Ces candélabres sont ornés de figures hellénistiques ailées de la déesse grecque Nike ou Victoire, les bras levés et soutenant des corbeilles de fruits d’où partent cinq chandeliers décorés de cannelures, de feuilles d’acanthe et de spirales. Les bases rectangulaires supportent des globes. Ciselure raffinée et dorure au mercure. D’après le modèle de Pierre Philippe Thomire (1751-1843), connu comme le meilleur bronzier de Paris sous l’Empire.

Dimensions : H 77 cm – base 14cm x 14 cm

Paris, période fin Empire – début Restauration.

Lit : Des candélabres similaires ont été conçus par Charles Percier (1764-1838) pour le boudoir de l’impératrice Joséphine au château de Saint-Cloud, où ils ont été identifiés dans les inventaires de 1805 et 1807. Le dessin original de Percier de ses candélabres (intitulé Meubles de boudoir) est conservé dans les collections du Métropolitain Museum.
Lit : Dans la mythologie grecque, Nikè, fille du géant Pallas et de la rivière Styx qui traverse les Enfers, est la déesse de la victoire. Elle ne bénéficiait à l’origine probablement pas d’un culte propre à Athènes. Attribut commun d’Athéna, la déesse de la sagesse, et de Zeus, le père des dieux, Nikè est représentée dans l’art sous la forme d’un petit personnage que ces divinités portent à la main. Athéna Nikè n’est jamais munie d’ailes, contrairement à Nikè. Cette dernière apparaît également portant un rameau ou une couronne, ou associée à Hermès comme messagère de la victoire. Nikè est parfois dépeinte érigeant un trophée, ou, plus souvent, planant, ailes déployées, au-dessus du vainqueur d’une compétition ; ses fonctions réfèrent en effet au succès à la guerre mais aussi dans toutes les autres entreprises. Nikè fut ainsi progressivement reconnue comme une sorte de médiatrice du succès entre les dieux et les hommes. Nikè, appelée Victoria à Rome, fut vénérée dès les premiers temps de l’Antiquité romaine. Elle en vint à être considérée comme la divinité protectrice du Sénat. Parmi les représentations artistiques de Nikè citons la sculpture réalisée par Paionios de Mendé vers 424 av. J.-C. et la Victoire de Samothrace. Cette dernière, découverte à Samothrace en 1863 et rapidement exposée au musée du Louvre, fut probablement érigée par les habitants de Rhodes vers 203 av. J.-C. afin de commémorer une bataille navale.

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