Rare service à thé et à café, Odiot à Paris

(1894-1906)

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Rare service à thé et  à café en argent massif composé d’une théière, d’une cafetière, d’un pot à lait, d’un bol à sucre couvert, d’une fontaine à thé avec son pied et son réchaud et d’un grand plateau ovale. Le tout marqué du cachet « Mon ODIOT » ou « Mon ODIOT PRéVOST & Cie » et tête de Minerve, à l’exception du plateau et de fontaine en métal argenté comme il était d’usage à cette époque chez l’orfèvre. L’élégante forme «torse» avec des éléments décoratifs inspirés de la nature. Armoiries d’une famille noble franàaise gravées sur le plateau. Très raffiné et rare sur le marché.

Dimensions :  Plateau: L 68cm x L 48cm. – Fontaine: H 46cm x L 27cm.

Par le prestigieux orfèvre Odiot à Paris, sous la direction de Gustave Odiot, 1894-1906.

Lit : La prestigieuse orfèvrerie « Maison Odiot » sera fondée en 1690, mais ce sera Jean-Baptiste-Claude Odiot, le petit-fils du fondateur, Jean-Baptiste-Gaspard Odiot, qui élèvera l’entreprise à son niveau de prestige que l’on connaît. Né en 1763, maître en 1785, Odiot succède à son père dans l’affaire, bâtissant sans cesse la réputation de l’entreprise et rencontrant le succès populaire après l’Exposition de l’industrie de Paris en 1802. Pendant l’époque Empire, Odiot devient l’orfèvre officiel de l’Empereur Napoléon. Simultanément,  Odiot recevra des commandes de la cour française, y compris un service fait pour la mère de Napoléon, dénommé «Madame Mère» ; mais aussi d’Europe et au-delà. La cour impériale russe commandera régulièrement chez Odiot. Parmi ces importantes commandes, un service considérable pour la comtesse Branicki, la nièce de Gregory Potemkin et le comte Nikolai Demidoff. L’œuvre d’Odiot durant cette période est caractérisée par de fortes formes néoclassiques, ornées d’éléments figuratifs moulés, souvent non attachés par la soudure traditionnelle mais avec des boulons et des rivets (méthode héritée de sa collaboration avec le bronzier Pierre-Philippe Thomire). En 1823, CHARLES NICOLAS ODIOT sera le digne successeur de son père et deviendra le fournisseur attitré du roi Louis-Philippe et de la famille d’Orléans. Il excellera dans le renouveau du style rocaille, il continuera à s’appuyer sur le succès de la marque et augmentera sa notoriété et avec elle, sa liste de clients royaux comme le Prince de Joinville qui achètera la magnifique pièce maîtresse qu’Odiot avait exposée à l’Exposition Universelle de Paris en 1878. Son fils, Gustave, devient à son tour l’orfèvre des personnages importants et des puissants. C’est lui qui exécutera la plus grande commande que la maison Odiot ait jamais reçue: pas moins de trois mille couverts d’or pour Saïd Pacha, vice-roi d’Egypte. Il obtiendra également le titre de Fournisseur de la Cour de Sa Majesté Impériale le Tsar. Il est le dernier de l’Odiot à tenir les rênes de l’entreprise. De père en fils, l’Odiot aura dirigé l’entreprise jusqu’en 1906, donc pendant plus de deux siècles!

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