La douleur d’Orphée, VERLET Raoul

((Angoulême 1857 - Paris 1923))

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Grand bronze à patine brune, « La douleur d’Orphée » représentant le jeune poète dans son désespoir de perdre son amour aux portes de l’Enfer. A ses pieds, le chien à trois têtes, gardien des enfers, Cerbère. Scène très spectaculaire exprimant l’intensité du moment. Signé sur la terrasse. Marqué pour le fondateur Ferdinand Barbedienne à Paris. Beaux détails, belle ciselure et belle patine.

Dim: H 83cm

Ecole française, vers 1890.

Liter: Orphée, muni de sa lyre, était un poète célèbre de la mythologie grecque. Ce bronze se réfère à l’histoire dramatique quand Orphée, essayant de sauver sa femme Eurydice de la mort, décide d’entrer dans le royaume des morts. Par sa chanson envoûtante, il réussit à convaincre les divinités infernales d’accepter de les laisser partir ensemble, sous la seule condition qu’Orphée ne se tourne pas pour la regarder avant d’atteindre la lumière du jour. Mais sur le chemin du retour, voulant apaiser l’incompréhension d’Eurydice qui le supplie de la regarder, le jeune garçon se retourne, et la perd ainsi définitivement. Désespéré, il remonte seul sur Terre.

Raoul Verlet a commencé son apprentissage en sculpture à Bordeaux entre 1884 et 1886, pour continuer plus tard à l’École des Beaux-Arts de Paris où il devient l’élève de Jules Cavelier et Louis-Ernest Barrias. Il expose au Salon 1880 à 1914, où il présente publiquement ce modèle en plâtre. Le Musée d’Angoulême possède une édition en bronze.

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