Marine de Pieter van den Velde

Grande marine de vue animée sur un estuaire avec des voiliers. Beaucoup de navires sur une mer agitée, des navires marchands hollandais et des bateaux hollandais « kaag » portant le drapeau hollandais et le drapeau hollandais « double prince » de l’Amirauté d’Amsterdam (lignes horizontales rouges, blanches et bleues plus fines). Huile sur toile avec cadre doré discret. Restauré par des professionnels. Toile réentoilée.

Dimensions : H 83 cm x L 120 cl – H 95 cm x L 133 cm

École hollandaise de la deuxième partie du 17e siècle.

Lit : Pieter van den Velde est né à Anvers en 1634. C’est là qu’il s’est fait une modeste réputation en tant que peintre de marine, spécialisé dans les représentations de mers agitées et de batailles navales. On sait relativement peu de choses sur sa vie et son œuvre, bien qu’il soit devenu maître de la guilde anversoise de Saint-Luc en 1654. À partir de 1671 environ, il vendit régulièrement des tableaux par l’intermédiaire des marchands d’art Forchoudt et exporta plusieurs œuvres à Vienne. Le débat se poursuit quant à la relation de Pieter van den Velde avec l’éminente famille néerlandaise d’artistes marins van de Velde et, bien qu’il n’y ait aucune certitude quant à son lien avec les van de Velde, on pense généralement qu’il en était un parent éloigné. Il est mort à Anvers vers 1714.
Les œuvres de Van de Velde se trouvent dans des collections et des musées prestigieux :
Rijksmuseum à Amsterdam, Residenz Gemadegalerie à Ansbach, Statens Konstmuseum à Stockholm, Musée national de Kiev, Musée des beaux-arts de Lille, Greenwich National Maritime Museum à Londres, Musée Nostitz à Prague, Musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg.

Lit : Au XVIIe siècle, les Pays-Bas étaient une puissance mondiale et cette période est connue sous le nom d’âge d’or. Le commerce est florissant, la flotte militaire se développe et les arts et les sciences sont des exemples pour le monde entier. Cette période est également considérée comme l’apogée de l’école néerlandaise de peinture de marine. Elle doit également son essor à la liberté religieuse qui régnait dans le pays et qui a déplacé l’imagerie dominée par les chrétiens pour faire place à des scènes de la vie quotidienne. En raison de l’énorme richesse des Néerlandais, les citoyens moins fortunés sont devenus des acheteurs potentiels d’œuvres d’art. Comme ils préfèrent la représentation de leur vie quotidienne aux thèmes mythologiques difficiles à décoder, les peintres adaptent leur offre.