Horloge empire « Terpsichore » d’après Canova, Bailly à Paris

(Vers 1812-1818)

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Splendide horloge en bronze doré représentant Terpsichore, la muse de la danse et de la poésie lyrique. Elle se tient debout dans une robe antique, regardant sur le côté. Sur le boîtier de l’horloge, ses attributs comme la lyre, les livres et une couronne de laurier. D’après la sculpture originale en marbre d’Antonio Canova (Possagno 1757 – Venise 1822). Signé sur le cadran en émail blanc par « Bailly à Paris », Horloger de sa Majesté impériale et royale.

Dimensions : H 55cm x L 40cm x P 15cm

Paris, période Empire, vers 1812-1818.

Lit : L’horloger parisien Bailly (1780 – 1821) était l’un des meilleurs de son temps et, à ce titre, a reçu le titre d' »Horloger de LL. MM. II. Et RR (Horloger de Leurs Majestés Impériales et Royales). Travaillant rue de Richelieu, il fut, avec Lepaute, l’un des principaux fournisseurs du Garde-Meuble français. Bailly, qui se retira en 1818, était chargé de l’entretien des horloges de Compiègne et des Trianons. Il est connu pour avoir travaillé avec les principaux bronziers parisiens, dont Pierre-Philippe Thomire et Claude Galle ainsi que Ferdinand Schwerdfeger.

Des Chefs-d’œuvre de Bailly dans les collections des Musées du Château de Compiègne et de Fontainebleau (Urania) ainsi que du Grand Trianon, de Versailles, du Garde-Meuble National à Paris, des Musées du Louvre, de Marmottan et de la Légion d’Honneur.

La sculpture de Canova qui a inspiré l’horloge, était à l’origine destinée à un portrait d’Alexandrine Bonaparte pour le mécène de Canova, Lucien Bonaparte (frère de Napoléon.) Lorsque Lucien a abandonné la commande, Canova a changé la sculpture en une figure de muse, et l’un de ses sujets favoris : Terpsichore. Elle est traditionnellement identifiée comme la muse de la danse, mais l’inscription « Terpsichore Lyran » sur la sculpture l’associe à la poésie lyrique, tout comme la lyre qu’elle tient.

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