« le bon conseil » de MADOU Jean-Baptiste

(Bruxelles 1796- Saint-Josse-ten-Node 1877)

Rupture de stock

Huile sur panneau intitulé « Le bon conseil ». Deux hommes discutent dans un pub. Signé en bas à droite. Très bon état. Document du dos de la Old Hall Gallery du Sussex, certifiant l’œuvre. Cette scène a également été exécutée sous forme de lithographie (l’illustration Européenne, 1871 no.39 )

Dim: H 20 x L 24cm – H 36 x L 43 cm

Jean-Baptiste Madou, école belge du milieu du XIXe siècle.

Lit : Peintre de scènes de genre, dessinateur, lithographe et aquafortiste, Madou est l’élève de Pierre-Célestin François à l’académie de Bruxelles. De 1814 à 1818, il travaille comme expéditionnaire au département des finances, puis, jusqu’en 1820, comme dessinateur-topographe au département de la guerre. Remarqué par l’éditeur Jobard qui l’invite dans son atelier comme typographe, il y réalise anonymement des plans, illustrations de livres, vignettes et portraits. Ce n’est que vers 1830 que paraissent à Bruxelles et à Paris des séries de lithographies sous son nom. En 1836, il obtient une médaille d’or au salon de Bruxelles avec la publication de « La physionomie de la société en Europe depuis 1400 jusqu’à nos jours ». Il y montre un goût pour la restitution historique que l’on retrouve dans « La vie des peintres de l’école flamande et hollandaise » (1842). Madou expose pour la première fois un tableau au salon de Bruxelles de 1842. Comme dans nombre de ses gravures antérieures, il traite dans ses toiles des scènes de genre, situées le plus souvent au XVIIIe siècle : scènes de cabaret (« Le trouble-fête », 1854, musées royaux des Beaux-Arts de Belgique à Bruxelles), scènes quotidiennes et populaires (« Les politiques au village », 1871, musées royaux des Beaux-Arts de Belgique à Bruxelles). Non sans humour parfois, Madou y évoque le passé dans la tradition de la peinture de genre flamande et hollandaise. Son fils, Adolphe Madou (Bruxelles, 1834-1854) est également peintre.

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