Tasse et soucoupe à thé, qualité muséale, Dihl à Paris
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Cette superbe tasse à thé hémisphérique sur piédouche à anse surélevée est une forme nouvelle de l’époque Empire. De qualité muséale, le fond bleu clair et or, bruni à l’effet, nous rappelle la qualité d’exécution des grands services réalisés par Dihl et Guérard pour l’Impératrice Joséphine et son fils le Prince Eugène. Décor de colonnes surmontées de cygnes, de couronnes, bandeaux et des torches, entourés de palmettes. Délicatement signée Dihl en or sur couverte.
Dimensions : H 7cm avec l’anse (5 cm la coupe uniquement) – diamètre de la soucoupe 13cm
Lit: En 1781, Christophe Dihl et les époux Antoine Guérhard créent, sous le patronage du duc d’Angoulême, âgé de 6 ans seulement, une manufacture de porcelaine dure dans la rue de Bondi à Paris. Dihl apporta son génie créateur de sculpteur et une grande quantité de moules, les Guérhard amenèrent les fonds. En 1785, il y avait déjà 12 sculpteurs et 30 peintres, et surtout un carnet de commandes rempli. En 1787, un arrêt émancipa la manufacture qui, de mémoire de contemporain, égalait la manufacture de Sèvres et que l’on ne voulait pas voir disparaitre ! Mme Guérhard envoyât même et très diplomatiquement, un ouvrier enfourneurs à Sèvres pour y modifier le nouveau four ! En 1789, la manufacture déménage rue du Temple. Cette année-là, le gouverneur Morris, représentant des Etats-Unis à Paris, acheta des porcelaines pour George Washington. En 1793, la manufacture compte 500 ouvriers. Mr Guérhard meurt. En 1797, Mme Guérhard et Mr Dihl se marient. Terres de qualité, four à la pointe, couleurs, formes, sculptures (Lemire) et peintures (Le Guay) de toutes beautés, la manufacture est une référence. La marque « Mre de Mgr/ le duc d’Angouleme/ à Paris » sera utilisé jusqu’à la Révolution française. Ensuite, seront utilisés les noms de Dihl et/ou Guérhard. L’époque Impériale marquera l’apogée de la manufacture. Toutefois, la manufacture passera du triomphe de l’exposition de 1806 à une baisse de l’activité à partir de 1810. L’impératrice Joséphine se fera livrer entre 1811 et 1813 un prestigieux service. L’impératrice donnant sa préférence à Dihl et non à la manufacture de Sèvres, ce service comprend 80 assiettes à décor dites « assiettes à tableaux », un surtout, des assiettes et des pièces de forme décorés en or plein. La richesse des décors, tout comme l’exceptionnelle qualité des ors, due à la maîtrise en ce domaine de la manufacture, font de ce service l’une des plus prestigieuses commandes de l’époque de l’Empire, en même temps que l’une des plus chère, son coût total s’élevant à la somme de 46 976 francs.
L’entreprise se dissout en 1828 et Dihl meurt en 1830.
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