« Port orientale » de Jean-Baptiste Durand-Brager
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Nous contacterVue animée du port, probablement Haïfa. Un grand navire à deux mâts est amarré à quai. Vue sur le mont Carmel à l’arrière-plan. Beau ciel lumineux et couleurs vives du sud. Touches de pinceau dans l’eau. Signé en bas à gauche. Huile sur toile avec cadre d’origine. Nettoyé et revernis par un professionnel. Cadre restauré.
Dimensions : H 50 x L 80 cm – H 70 cm x L 100 cm
École française de la seconde moitié du XIXe siècle.
Littérature : Né près de Doll-de-Bretagne en 1814 et mort à Paris en 1879. Peintre de marines et de sujets militaires. Il entre dans l’atelier d’Eugène Isabey, après plusieurs voyages à travers l’Europe, la côte africaine, le Sénégal et l’Asie.
Il participe à de longs voyages/missions pour peindre des sujets commandés par des officiers de la marine française. En 1840, il participe à l’expédition visant à ramener les cendres de Napoléon de l’île de Sainte-Hélène en France. Il publie un in-folio contenant des textes et des documents officiels relatifs au voyage, ainsi que deux huiles sur toile au Salon de Paris. Il revient en France en 1843 où il peint « La bataille entre la marine française et la marine britannique ». L’année suivante, le gouvernement français lui demande de réaliser deux grands tableaux : « Le bombardement de Mogador » et « La prise de l’île de Mogador ». En 1844, il est décoré de la croix de la Légion d’honneur et devient officier de l’armée en 1865.
Il obtint la commande de 21 tableaux représentant les batailles de la guerre de Crimée pour les galeries de Versailles. Ceux-ci furent présentés au Salon en 1857, ce qui incita le roi d’Autriche à lui commander une vue de la bataille de Lissa (actuellement Vis) en 1866. Plus tard, il travailla même pour l’empereur de Russie en représentant « Le combat de Singapour ». En 1869, il réalise pour Versailles une œuvre intitulée « La deuxième bataille entre l’armée japonaise et les alliés ».
Ses marines sont connues pour être de véritables documents, bien que son pinceau ait une manière sensible de représenter la nature et les paysages.
Lit : Au XVIIIe siècle, Haïfa était sous domination ottomane jusqu’en 1918, à l’exception de deux brèves périodes : en 1799, Napoléon Bonaparte conquit Haïfa dans le cadre de sa campagne infructueuse pour conquérir la Palestine et la Syrie, mais se retira la même année ; et entre 1831 et 1840, le vice-roi égyptien Mehemet Ali gouverna, après que son fils Ibrahim Pacha eut arraché le contrôle aux Ottomans. Dans les années qui suivirent l’occupation égyptienne, Haïfa vit sa population et son importance croître, tandis qu’Acre connaissait un déclin. L’arrivée des Templiers allemands en 1868, qui s’installèrent dans ce qui est aujourd’hui connu sous le nom de colonie allemande de Haïfa, marqua un tournant dans le développement de la ville. Les Templiers construisirent et exploitèrent une centrale électrique à vapeur, ouvrirent des usines et inaugurèrent un service de transport vers Acre, Nazareth et Tibériade, jouant ainsi un rôle clé dans la modernisation de la ville.
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