« Venise », Henri Saintin, école française
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Nous contacterMagnifique vue luministe de Venise. Une femme sur un pont regarde l’île de Venise, juste devant la basilique Santa Maria della Salute. Magnifique technique impressionniste où le peintre attribue un rôle primordial à la lumière et procède de manière à accentuer les contrastes d’ombre et de lumière. Huile sur toile, signée en bas à droite Henri Saintin. Au dos, un cachet de cire rouge « Vente SAINTIN 1900 », prouvant que cette œuvre a été vendue lors de la vente de l’atelier de l’artiste à Paris en 1900, juste après son décès. Dédicace également au dos « à Maurice, Louis & Juliette ». Cadre doré à la feuille. Très belle œuvre.
Dimensions : H 46 cm x L 61 cm – H 69 cm x L 84 cm
École française de la fin du 19e siècle.
Lit : Henri Saintin (1846-1899), est un peintre originaire d’Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne). Il suit les cours de l’École des beaux-arts de Paris, successivement auprès d’Isidore Pils (1815-1875), du paysagiste Alexandre Ségé (1818-1885) et de Charles-Edmé Saint-Marcel (1819-1890). Il fait ses premiers pas en tant que peintre au Salon de 1867 et trouve son inspiration dans les environs de Paris et en forêt de Fontainebleau. Il découvre la Bretagne vers 1875, grâce à ses amis peintres Francis Blin et Alexandre Ségé. Il s’établit sur la côte de Penthièvre (Côtes-d’Armor) à proximité d’Erquy et fait quelques excursions dans la région de Montfort-sur-Meu vers 1880.
De longs séjours en Bretagne et dans la Côte-d’Or, des études de Paris et de sa banlieue, puis un voyage en Italie, lui avaient fait apprécier les belles lignes et la lumière limpide et colorée ; il est bien de l’école des Corot, Troyon, Rousseau, Daubigny ; déjà il possédait l’exactitude du dessin à laquelle il joignait la justesse du ton et l’exécution sincère et large de l’École moderne du paysage. Doué de grandes qualités d’observation et de proportion, son dessin, sa facture et sa touche toujours sobres et à l’échelle (comme disent les architectes), suivant la grandeur du tableau ou de la simple étude sur nature. En 1890, il rejoint les artistes dissidents à l’origine de la scission de l’institution du Salon en deux expositions et jusqu’à sa mort, en 1899, il expose au Salon de la Société nationale des beaux-arts. Malgré quelques récompenses, sa notoriété est restée modeste.
« peu enclin à la réclame, il ne vendait pas aux marchands, il était heureux de céder des tableaux, même des études, aux amateurs, surtout lorsqu’il les connaissait. Le chagrin de voir partir ses toiles était adouci par la certitude de les voir bien placées et l’espérance de les revoir. Sa modestie, ce besoin de conserver ses œuvres, ont limité sa réputation et accumulé les productions dans son atelier. » (Extrait du catalogue de vente de 1900, auteur Brame Hector)
Il meurt en juillet 1899.
Trois cent huit de ses œuvres sont vendues aux enchères à l’Hôtel Drouot en 1900.
Oeuvres de Louis-Henri Saintin exposées dans des musées français parmi lesquels, le Musée d’Orsay, le Musée du Louvre, département des Arts graphiques, le Musée Carnavalet à Paris, le Musée Fabre à Montpellier ou le Musée des Beaux-Arts de Rennes.
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