Paire d’anges en biscuit blanc sur socle, Dihl à Paris
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Splendide paire de biscuits blancs “L’Amour tâtant sa flèche” et “L’Amour tirant sa flèche” sur socle rectangulaire en porcelaine. Grande finesse des biscuits. Les bases sont ornées d’une guirlande de palmettes et de fleurs stylisées en or sur fond vert mat. Signés “Dihl” en creux à l’arrière et marquage en rouge sous la base “Manufacture de Dihl et Guérhard à Paris”.
Cette paire d’anges rappelle les personnages en biscuit de grande qualité produite par Dihl pour les puissants de ce monde : une paire d’anges en biscuit doré sur socle (partie de surtout du service “aux Tableaux” de l’impératrice Joséphine vers 1811), dans les collections du musée de l’Hermitage. Une version avec les anges en noir au musée des Arts décoratifs à Paris. Sans oublier l’incontournable paire « Enfant lisant et Enfant dessinant » (une version se trouve au musée de Sèvres) qui figure d’ailleurs sur le célèbre portrait de Mr Dihl par Etienne Le Guay.
Dim : H: 30cm – L: 20 cm – P: 12,5 cm
Manufacture de Dihl et Guérhard, Epoque Empire.
Liter: En 1781, Christophe Dihl et les époux Antoine Guérhard créent, sous le patronage du duc d’Angoulême, âgé de 6 ans seulement, une manufacture de porcelaine dure dans la rue de Bondi à Paris. Dihl apporta son génie créateur de sculpteur et une grande quantité de moules, les Guérhard amenèrent les fonds. En 1785, il y avait déjà 12 sculpteurs et 30 peintres, et surtout un carnet de commandes rempli. En 1787, un arrêt émancipa la manufacture qui, de mémoire de contemporain, égalait la manufacture de Sèvres et que l’on ne voulait pas voir disparaitre ! Mme Guérhard envoyât même et très diplomatiquement, un ouvrier enfourneurs à Sèvres pour y modifier le nouveau four ! En 1789, la manufacture déménage rue du Temple. Cette année-là, le gouverneur Morris, représentant des Etats-Unis à Paris, acheta des porcelaines pour George Washington. En 1793, la manufacture compte 500 ouvriers. Mr Guérhard meurt. En 1797, Mme Guérhard et Mr Dihl se marient. Terres de qualité, four à la pointe, couleurs, formes, sculptures (Lemire) et peintures (Le Guay) de toutes beautés, la manufacture est une référence. La marque « Mre de Mgr/ le duc d’Angouleme/ à Paris » sera utilisé jusqu’à la Révolution française. Ensuite, seront utilisés les noms de Dihl et/ou Guérhard. L’époque Impériale marquera l’apogée de la manufacture. Toutefois, la manufacture passera du triomphe de l’exposition de 1806 à une baisse de l’activité à partir de 1810. L’impératrice Joséphine commandera en 1811-1813 un prestigieux service. L’entreprise se dissoute en 1828 et Dihl meurt en 1830.
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