Pendule squelette, astronomique att.à Sarton Hubert à Liège

(Epoque Louis XVI, vers 1790)

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Pendule portique squelette, à complication de la fin du 18e siècle. Mouvement apparent en bronze ciselé et doré ; elle présente pas moins de cinq cadrans émaillés polychromes et deux cloches différentes qui sonnent joliment et différemment les heures et les demi-heures. Le cadran central présente des chiffres arabes noirs pour les heures, dorés pour les secondes et rouges pour les jours du mois. Le cadran au centre en dessous montre les phases de la lune, à gauche les mois de l’année et enfin à droite les jours de la semaine. Les colonnes qui portent l’ensemble sont en bronzes dorés sur une base en marbre noir de Belgique. Balancier. Excellent état. Attribuée à l’horloger Hubert Sarton à Liège, fin du 18e siècle.

Dim: H 42 cm x L 22,5 cm

Epoque Louis XVI, vers 1790.

Lit : Hubert Sarton (Liège 1748 – 1828), montre dès l’enfant un vif intérêt pour la mécanique et la science, son oncle le formera dès 1762 à l’horlogerie. En 1768, Sarton part à Paris pour poursuivre sa formation. Il y travaillera pour Pierre Le Roy, fils de Julien Le Roy, horloger pour Louis XVI. Il est reçu maitre-horloger et retourne à Liège en 1772 définitivement. Sarton fournira de grands personnages tels que Charles-Alexandre de Lorraine, gouverneur des Pays-Bas autrichiens et le Prince-Evêque de Liège François-Charles de Velbrück qui sera son mécène. Hubert Sarton était également un chercheur insatiable qui mit au point de nombreuses inventions dont la plus célèbre est sans nul doute la montre automatique à rotor, pour laquelle il déposa un brevet à l’Académie des sciences françaises en 1778. Hubert Sarton décida de se retirer du métier en 1812, lorsqu’il connut la ruine suite à des revers de fortune et différents évènements politiques. En plus de ses nombreuses constructions, il laissa toute une série de mémoires sur l’horlogerie et autres sujets.

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