« La rivière Lys et le lin », Herbo Leon (Templeuve 1850- Bruxelles1907)

Daté 1900

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Très grande huile sur toile représentant deux jeunes femmes comme allégories de la rivière Lys et du travail de rouissage du lin. Signée et datée 1900 en bas à droite. Magnifique cadre original ajouré avec ruban et feuilles. L’une des œuvres les plus belles et les plus impressionnantes de l’artiste.

Dimensions : H 222 cm x L 166 cm – H 242 x L 186 cm

École belge, datée de 1900.

Lit. : « La Flandre ne tombera jamais dans la pauvreté tant qu’elle fera le commerce du lin ». Charles Quint

Au Moyen-Âge, les tissus de Courtrai étaient moins réputés que ceux des autres villes flamandes. Mais lorsque l’Angleterre interdit les tissus étrangers pendant la guerre de Cent Ans, affaiblissant les villes voisines, le lin vient à la rescousse des agriculteurs de la région de la Lys. Cultivé depuis l’Antiquité, il est le deuxième textile produit en Europe après la laine. Pendant longtemps, toutes les fermes de Flandre méridionale, aussi petites soient-elles, ont produit du lin, une plante qui fournissait du travail à l’agriculteur et à sa femme tout au long de l’année (plantation, récolte, rouissage, etc.). Jusqu’au début du 20e siècle, ce processus était réalisé dans l’eau des rivières et la Lys, avec son débit lent et sa relative pureté, était idéale. Pendant la période de rouissage, l’eau de la Lys prenait une teinte dorée et les marchands anglais la rebaptisèrent « la rivière d’or ».

Lit. : Léon Herbo est un peintre belge de genre et de portrait, né à Templeuve en 1850. Élève de Legendre et de Stallaert aux académies de Tournai et de Bruxelles, Herbo maîtrise l’art du détail. Il poursuit ensuite ses études en France, en Allemagne et en Italie avant de revenir s’installer à Bruxelles. Il expose pour la première fois en 1875 et participe à des expositions dans toute l’Europe. Artiste prolifique, on estime qu’il a réalisé plus de 1200 peintures au cours de sa vie. En 1876, Herbo, Julien Dillens et Emile Namur fondent « L’Essor », l’école réaliste belge. Les membres du groupe s’intéressent au réalisme, mais chacun d’entre eux trouve son propre style et met en valeur ses différentes personnalités. Le groupe bruxellois organise des expositions annuelles de 1876 à 1881, ainsi que des expositions ultérieures pour ses membres à Ostende, Anvers et Londres. En 1891, à l’occasion du 15e anniversaire du groupe, les « Essoriens » inaugurèrent au Musée de Bruxelles une rétrospective historique des œuvres de leurs membres fondateurs, parmi lesquelles figuraient un certain nombre d’œuvres d’Herbo.
En 1889, Herbo reçoit une mention honorable à l’Exposition universelle de Paris et est fait chevalier de l’ordre de Léopold. Il continue à travailler à Bruxelles et commence à enseigner à l’Académie, dont il prendra bientôt la direction. Il meurt en 1907.

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