« Triomphe de Bacchus’, grand groupe en Sèvres
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Beau grand groupe » Triomphe de Bacchus » créé par Simon Louis Boizot (1743-1809), sculpteur officiel du roi et directeur de l’atelier de sculpture de la manufacture de Sèvres (1773-1800). Bacchus, dieu romain du vin, de l’ivresse, des débordements et de la nature est représenté comme bel homme à la jeunesse éternelle. (Dionysos pour les Grecs) Il est le personnage central, tient une coupe à la main droite et dans l’autre, un thyrse, symbole de prospérité, de fertilité et d’hédonisme. Une nymphe ou une bacchante le couronne de feuilles de vignes pendant qu’une autre nymphe lui verse un breuvage à l’aide d’une aiguière. A leurs pieds, deux satyres enfants se battent pour un panier de raisins, des attributs de bacchanales tels des flutes et un tambourin. A l’arrière, un enfant s’amuse à nourrir une panthère avec une grappe de raisins. Marqué dans la pâte à l’arrière. Biscuit rare dans un superbe état. Un socle en biscuit de la même époque accompagne le groupe.
Dimensions : du groupe H 38cm x L 26cm – avec le socle : H 52cm x L 44 cm x P 35 cm
Œuvre de la manufacture de Sèvres, France. Boizot prendra ses fonctions en 1773 et exécutera ce modèle la même année. Ce groupe est daté de 1912.
Lit: En 1740, une manufacture est créée à Vincennes pour la production de porcelaine à pâte tendre – un substitut de la «pâte dure». la manufacture fût transférée dans des installations spécialement aménagées à Sèvres en 1756. Dotée de privilèges royaux, la manufacture de Vincennes-Sèvres a connu un succès spectaculaire grâce à la conjonction heureuse de matériaux de première qualité, d’un niveau élevé de savoir-faire, de technique et de goût. inspiré par la modernité, ses modèles ont été conçus par des artistes de renom tels que François Boucher (qui deviendra le premier peintre du roi Louis XV), en 1749. L’orfèvre royal, Giovanni Claudio Ciambellano, appelé Duplessis père, créa la plus grande partie des formes utilisées à la manufacture de 1747 jusqu’à sa mort en 1774. À partir de 1752, les sculptures sont délibérément laissées en biscuit afin de distinguer le travail de Sèvres par rapport la production allemande (Meissen). Etienne-Maurice Falconet, directeur de la sculpture de 1757 à 1766, fut la clé du succès du biscuit blanc de Sèvres. Deux chercheurs de Sèvres découvrent le premier gisement de kaolin sur le sol français, près de Limoges, en 1768. La porcelaine en pâte dure est commercialisée à Sèvres à partir de 1770. Le style de cette époque passait du baroque au néo-classicisme. La transition se reflétait dans les allégories et les sujets mythologiques de la sculpture de Sèvres (de 1773 à 1800, sous la direction de Louis-Simon Boizot, membre de l’Académie royale). Pendant la Révolution, de nouveaux thèmes patriotiques infusèrent les œuvres de Sèvres. En 1800, le savant Alexandre Brongniart est nommé à la tête de l’usine, fonction qu’il occupera pendant 47 ans. Au cours de l’empire napoléonien, tous les styles subissent un renouveau radical. De nouveaux thèmes apparaissent à l’époque Charles X (1815–1830); Alexandre-Evariste Fragonard, designer de Sèvres et fils du célèbre peintre, figurait parmi les artistes de l’époque. Outre des formes et des modèles nouveaux, le Second Empire verra un retour aux thèmes de l’ancien régime et une revalorisation de la sculpture après une période de désaffection. À l’avènement de la Troisième République (1870), l’usine se distingue de l’industrie naissante en optant pour la préservation des métiers traditionnels, transmis de génération en génération, et ce jusqu’à aujourd’hui. L’État français propose à la manufacture de nouveaux bâtiments en 1876, limitrophes du parc de Saint-Cloud. (Aujourd’hui, siège de l’usine nationale de Sèvres et du musée national de la céramique). Albert Carrier-Belleuse, directeur artistique de 1875 à 1887, travailla à la modernisation des styles; Auguste Rodin passera plusieurs années à Sèvres à effectuer des recherches sur les gravures sur verre.
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