Rare corbeille ronde rose soutenue par des anges, piédouche rose, Coussac-Bonneval

Rare corbeille à fruits ronde ajourée tenue par des anges en biscuit blanc sur un piédouche rose posé sur une base triangulaire. Ornementation d’or finement gravé. Blancs raffinés, jeu de porcelaine émaillée et laissée en biscuit. Elle exprime toute la beauté du style Empire. Excellent état.

Dim : H 28cm x L 24cm

Manufacture de Coussac-Bonneval à Limoges, vers 1830.

Une corbeille identique dans les collections du Musée d’Odessa et illustrée dans le livre « Chefs-d’œuvre de la porcelaine de Limoges », catalogue d’exposition au musée du Luxembourg, éditions de la Réunion des Musées Nationaux, Paris 1996, p118.

Lit: cette superbe corbeille est une des plus belles créations de la manufacture de Coussac-Bonneval à Limoges. Le modèle est présent dans le catalogue d’époque de la manufacture. Elle témoigne de la qualité de la production de la manufacture.

Lit : La famille de Bonneval avait trouvé sur ses terres dès les années 1770 des gisements de kaolin d’excellente qualité. Le marquis Hyppolite de Bonneval s’intéressa rapidement aux matières céramiques. Après une construction et mise en activité longue et difficile, la première fournée eut lieu le 25 janvier 1827. La production de la manufacture réputée pour sa qualité, trouva d’emblée des débouchés à Paris. Un catalogue de vente fut imprimé par le marquis à Paris vers 1830 et s’adressait à une clientèle prestigieuse. Il se compose d’articles de luxe, quelquefois inspirés des modèles de Sèvres tels que vases et services richement décorés qui ont tous été conçus et en partie réalisé sur place. Seule la finition était confiée à des décorateurs parisiens. Les pièces connus de la manufacture, qui ne marquait pas ses pièces ( !), montrent de grandes qualités. Le blanc est irréprochable et les décors sont raffinés. Sous la direction de François Dupré, la manufacture put mettre dans son catalogue plusieurs formes artistiques créées par Windish. La qualité des ors pu bénéficier des compétences de Maurice André, doreur sur porcelaine. (extrait du livre « Limoges, deux siècles de porcelaine, les éditions de l’amateur »)